Vision du futur, extrait

Le mélange de vert et de poly-verre donnait un aspect merveilleux aux rues de Paris. Ce mélange de végétation et de technologies synthétiques se mariait parfaitement. Le soleil se reflétait sur chaque bâtiment rendant l’éclat de son revêtement en adamantine encore plus brillant. La pureté de l'air généré par les immenses tours en spirales en charge de son recyclage procurait une bouffée d'oxygène pour ses habitants qui pouvaient déambuler avec plaisir dans les rues sous un ciel bleu magnifique et dans un silence apaisant. Le mélange d'écovélo et de piétons s'harmonisait parfaitement avec le décor qui respirait le calme et la sérénité. Un certain parfum de légèreté flottait dans l'air amené par une douce brise parisienne bien agréable.

Aïtor profitait de se cadre idyllique et marchait dans les rues en observant les merveilles de l'architecture parisienne, dans ce qu'on dénommait le néoclassisme végétal. Il était composé avec élégance de technologies renouvelables et de végétaux. L'une des structures les plus imposantes à son sens consistait dans les tours d'habitations en bambous. Elles disposaient à leur sommet d'un potager permettant d’amener l'esprit de la campagne en plein Paris. Tout ceci étant possible grâce aux nombreuses tours thermodynamiques disséminées un peu partout dans la capitale. Elles étaient équipées de panneaux photovoltaïques et de boucliers solaires. Elles généraient toute l'énergie nécessaire pour alimenter la vaste métropole. Tout le système était interconnecté comme un véritable écosystème vivant relié directement à la Terre par les racines de ses infrastructures. Rien ne se perd, rien ne se crée tout se transforme. Telle était la devise de la cité parisienne. Aïtor en déambulant sur le couloir piéton permettait à la cité de s’alimenter grâce aux nombreux capteurs utilisant la pression engendrée par ses pas pour alimenter un système piézoélectrique présent partout dans la ville. 

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Vision du futur, Prologue